ÉPISODE 5

ÉPISODE 5 :
AVEC : Derek Ravlen (Alex Cappelli; Katy-Eve), Serena Velasquez (Sophia Bush; Katy-Ève), Duchesse Alinor Fonseca (Tracy Melchior; Marc-Antoine), Elektre Ravlen (Erin Hershey; Marc-Antoine et Jennilee), Jeremy Williams (Jack Scalia; Marc-Antoine) et Lady Amur Guevara (Ali Landry, Marc-Antoine).

Vêtu d'une chemise carrelée grise, les cheveux noirs en batail l'air maussade et endormi Derek tente de retrouver Edmund qui ne lui a toujours pas dit à quel rendez-vous Derek devait se présenter.
DEREK : Ces imbéciles de Velasquez. Pourquoi Willow à t'elle engager ses incapables ?? :no
Cependant Derek ne se doutait pas que...
Serena à tout entendu...
SERENA: Peut-être parce qu'on est des immigrants illégaux !!?? Hein ? Peut-être parce qu'elle veux se faire de l'argent sur notre dos !!?? ... Non ??... Eh bien je vais vous dire moi M. Ravlen ! C'est parce qu'elle adore les incapables ! On n'a qu’à regarder ces progénitures pour savoir qu'elle a un goût TRÈS prononcé pour les INCAPABLES !!
Elle fulmine...elle pleure de rage... elle bouillonne... elle déteste sa vie... elle déteste son père... elle déteste le bavardage de Lady Amur... elle déteste le fils Ravlen malgré ses grands yeux verts et sa bouche sensuel...P-t ne le déteste t'elle pas autant...
DEREK: : Mais...mais...eu.... Pour qui te prends-tu Serena ? Tu n’es qu’une simple domestique et....
À son grand dam Serena se met à pleurer... Derek est très nerveux. Il s'approche d'elle, doucement comme si elle était une bête que l'on doit apprivoiser.
Serena est très mal à l'aise de la proximité de leurs 2 corps... elle recule un peu.
SERENA: Excusez-moi M.Ravlen, je suis...
Il lui coupe la parole...
DEREK : Bon sens Serena ! On à la même âge ! Cesse de m'appeler M.Ravlen. J'suis pas un de ses vieux dépravés qui pourrissent dans tout Richissim Folks ! Faisons-nous confiance un peu....
Serena se calme... ( Elle est un vrai volcan d'émotions celle-là !)
SERENA : ... D'accord... Je ne peux pas te rester hostile toute ma vie !
Il s'éloigne... Et lui fait un clin d'œil …
DEREK: Génial !
Il continue tranquillement son chemin puis brusquement se retourne.
SERENA : Tu me détestes tant que ça ?
DEREK : Donne-moi raison de ne pas te détester !
Serena rit. Cela fait très longtemps qu'elle ne l'a pas fait !
Derek sourit légèrement. Il repart. Sur le point de disparaître il lui crie!
DEREK : Soit aussi à l'aise qu'Edmund ! Pas autant qu'il l'est avec mes sœurs par contre !
SERENA : Bien sûr mais …. Quoi ? Papa ? Tes sœurs !? Attendez …
Mais Derek est déjà parti…
Serena se dirige vers la porte de sa suite. Elle ouvre la porte et se tourne vers l'endroit ou Derek à disparût, il y a quelques secondes…
SERENA : Mais toi Derek, pourras-tu un jour me faire confiance ??
Elle entre.

Jeremy Williams entre dans sa résidence... il semble n'y avoir personne.

JEREMY : (à lui-même) Ha la paix... la Sainte paix ! On peut dire que ça fait du bien... Bon... puisqu'il n'y a personne, je vais monter directement dans ma chambre...

Jeremy entre dans sa chambre d'une manière sournoise. A-t-il peur d'y trouver quelqu'un ?

JEREMY : (à lui-même) Bon, je vais pouvoir relaxer ici. Après la journée puérile que j'ai eue, quoi de mieu que de se détendre tranquillement dans son lit. Allez mon vieux, va te coucher !

Un peu plus tard, durant la nuit...

JEREMY : (se réveillant) Ouf... quel cauchemar ! Je n'en faisais plus des comme ça depuis que c'est arrivé... Pourtant... je croyais que tout était réglé ! Bon sang !

Il cherche du regard son cadran... ha le voilà ! Il le saisit.

JEREMY : Deux heures trente. Ne me dis pas que tu es déjà rendu à l'âge où tu ne fais plus tes nuits ! À quoi bon lutter !?

Il ouvre la télévision au canal nouvelle. On y voit qu'il y a eu un vol dans la Résidence Ravlen. Apparemment, des objets ont été cambriolés là-bas. La police est sûr l'affaire. Aucun suspect pour l'instant.

JEREMY : Aucun suspect... c'est bien, très bien même.

Elektre est habillée en noir et tient ses valises.
Elle les donne à un homme, puis montre son ticket à la préposée.
PRÉPOSÉE : Vous partez ce soir pour Paris en bateau?
ELEKTRE : Hum...
Elektre semble triste, détruite...
C'est la dernière fois que nous la reverrons pour le moment.
La Duchesse est là à regarder les bateaux partir.
ALINOR : Pourquoi mon mari a-t-il tant de haine envers moi? Carol, lui, est si tendre et affectueux...
La Duchesse remarque une jeune femme blonde au débarcadère.
ALINOR : Hum, mais qui est-ce? Elle me semble si familière, comme si je l'avais toujours connue...
Elektre arrive en face du préposé.
PRÉPOSÉ : Votre nom, Mademoiselle?
ELEKTRE : Je m'appelle Elektre Ravlen.
Ceci fait frissonner la Duchesse.
La duchesse se questionne.
ALINOR : Elektre Ravlen part pour Paris? Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire? Est-ce que Carol est au courant? Je dois l'empêcher de partir.
La duchesse s'apprête à se diriger vers Elektre, puis s'arrête.
ALINOR : D'une part. ce serait bien si elle partait... Je pourrais n'avoir Carol que pour moi... Mais non, il m'en voudrait de ne pas lui avoir dit la vérité...
La duchesse court vers Elektre qui est sur le point de monter sur le bateau.
Elle saisit son bras avec fureur.
ALINOR : Ne faites pas ça! Ce serait la pire erreur de votre vie!
Elektre regarde la duchesse avec curiosité.
ELEKTRE : Mais qui êtes-vous au juste?
ALINOR : Je suis une amie qui va vous empêcher de commettre une énorme bêtise...
ELEKTRE: Mais je ne vous connais même pas!
ALINOR : Si vous voulez tout savoir, je me nomme Alinor Fonseca, je suis la duchesse de Monaco, mon mari et moi venons tout juste d'emménager... Je suis aussi une amie de Carol... Et vous allez lui faire du mal et vous faire du mal à la fois...
Elle la toise du regard puis se dégage de l'emprise de la duchesse.
ELEKTRE : Mêlez-vous de vos affaires, je suis une grande fille et je sais mener ma vie seule.
ALINOR : Oh, mais bon dieu, vous devez me trouver cinglée de vous arrêter sans raison! Je veux vous empêcher de commettre une grosse bêtise... Je sais ce qui vous arrive... Je le vis moi-même tous les jours... Je hais cette vie de luxe, de richesse et de chi-chis. Je donnerais n'importe quoi pour goûter à ma liberté mais... je ne l'ai jamais eue... J'ai grandi dans ce monde et j'en suis prisonnière...
Elektre reste impassible.
ELEKTRE : Vous n'avez aucune idée de ce que je vis!
ALINOR : Vous croyez que je ne ressens les mêmes lassitudes que vous? Vous croyez que je n'en ai pas marre de tous ces chi-chis... d'être seule au monde, prisonnière de ma richesse, à pleurer le soir avant de rêver d'être aimée à ma juste valeur un jour...
Elle garde son visage impassible.
ELEKTRE : C'est... ce n'est pas vrai.
Puis elle se met à pleurer.

ELEKTRE : Partez... partez... je vous en pris...
La duchesse se fâche.
ALINOR : Non je ne partirai pas... et vous non plus... Si vous refusez de rester par amour pour vous-même, faites-le pour Carol, il vous aime tant...
Elle essuie ses larmes.
ELEKTRE : Mais notre amour est impossible, nous serons jugés par tous ces gens...
ALINOR : Vous croyez que je n'ai pas été jugée par la famille de Lorenzo lorsqu'il m'a épousée? Ces obstacles, ils sont facilement surmontables. Ne partez pas Elektre, du moins, avant d'avoir pris un café avec moi...
Le préposé se penche vers Elektre.
PRÉPOSÉ : Mademoiselle Ravlen, le bateau va partir, vous feriez mieux de monter à bord.
Elektre réfléchit un court instant puis prend son billet et le déchire avant de le jeter dans l'eau, où il disparaît avec son envie de quitter Richissim Folks.
ALINOR : Pas besoin, parce que je ne pars plus. Allons prendre ce café.
Elle s'éloigne avec la duchesse.
La duchesse sourit à Elektre.
ALINOR : Bien, venez, allons prendre un café à môn hôtel, ça nous donnera l'occasion de discuter.

Lady Amur marche désormais proche de la chambre de Jeremy et voit à travers la fenêtre un homme... Elle frissonne...
AMUR : Danger... Danger...
Le bulletin de nouvelle terminé, Jeremy commença a se perdre dans ses pensées. Quoiqu'encore un peu déboussolé de sa journée, il put, sans aucune difficulté, apercevoir par la fenêtre une jeune dame. Elle semblait perdue.
JEREMY : Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Qui est cette femme qui ose entrer sur ma propriété ?!
Jeremy rage intérieurement ; il a tout laissé faire ces temps-ci, mais cette fois, ça ne se passera pas comme ça ! Il prend son manteau et sort dans la cour avant.
En pleine nuit, Lady Amur marche avec une lanterne. Elle fait le tour de la maison...
AMUR : Il se passe quelque chose, je le sens, oui, je le sens...
La nuit est glacée mais tout est calme. On n'entend aucun bruit ; mis à part les marmonnements de Lady Amur dans la cour de Jeremy.
JEREMY : Vous voulez me dire qu'est-ce que vous faites sur mon terrain espèce de jeune dévergondée !? Hors de ma vue insecte misérable et puéril !
Jeremy tente de retrouver son calme ; impossible, c'est cette femme qui a gagnée le droit de subir la pression qui s'accumulait sur son dos.
JEREMY : Vous allez arrêter de gémir et de pleurnicher sur ma propriété ! Ou sinon... attendez-vous au pire madame !
Lady Amur gémit.
AMUR : C'est vous! C'est vous!!!!
Amur court vers Jeremy et lui saisit le bras.
AMUR : Vous courrez un grave danger Jeremy Williams!
Jeremy fronce les sourcils. Mais qui est donc cette folle ?
JEREMY : Vous savez, je ne vous ai jamais vu avant à Richissim Folks... Vous êtes une nouvelle venue ? C'est sûrement le cas, mais sachez qu'ici, comme dans toutes bonnes villes qui se respectent, une propriété privée est une PROPRIÉTÉ PRIVÉE !
Lady Amur s'en va en courant.
AMUR : Hi Hou Ha-Ha-Ha! Le Soleil chasse la lune mais la lune ne chasse jamais le Soleil...
JEREMY : Aller, c'est ça ! Partez espèce de folle dingue ! J'ai autre chose à faire que de parler d'astronomie avec une femme dans votre genre ! Et surtout, ne revenez pas de sitôt !
Il rentre se recoucher dans sa chambre, ébranlé de ce qui vient d'arriver.
Jeremy entre dans sa chambre, confus de ce qu'il avait vu mais surtout de ce qu'il avait entendu. Il éteint la télévision qui était resté allumée. D'ailleurs, on pouvait regarder des choses hétéroclites à cette heure...
JEREMY : J'espère ne plus avoir affaire avec cette mystérieuse femme. La malheureuse, elle a du subir toute mon amertume... J'irai la voir un jour pour lui pardonner d'avoir entré sur ma propriété, si jamais je la revois, bien-sûr. En plus Thanksgiving qui s'en vient à grand pas... Ça va être tout un week-end... !

Serena se traîne jusqu'à son lit.
SERENA: Ai-je vraiment ma place ici ? Peut-être ai-je l'amitié éternel de Willow ainsi que celle tellement fragile de Derek... Je suis déteste des filles Ravlen et cet infâme Gus Carver ! Ha ! Il me fout la trouille celui-là ! Il ne manquerait plus que Lady Amur qui nous épie par les fenêtres !
Elle sourit puis ferme les yeux... Elle inspire....
SERENA: Allez ! Rends-toi utile ma pauvre Serena !
Elle se change et sort de sa suite

La duchesse et Elektre sont assises à une table.
ALINOR : Je suis très heureuse que vous ayez accepté mon invitation, mais maintenant, dites-moi, libérez votre conscience, ayez confiance en moi!
ELEKTRE : Je sais qui vous êtes, mais je ne comprends toujours pas pourquoi vous tenez tant à m'aider alors que nous sommes de parfaites inconnues!
La duchesse sourit.
ALINOR : Elektre... Carol m'a parlé de vous et en vous voyant, je me suis reconnue en vous... ET je crois que mon vécu pourrait vous aider...
ELEKTRE : Vous connaissez Carol? Depuis quand et comment?
La duchesse esquisse un grand sourire.
ALINOR : Disons que Carol a agi comme un ami quand j'en eus besoin... Et que nous avons longuement discuté... Sur plein de choses... comme vous Elektre...
ELEKTRE : Oh. C'est vrai qu'il est très gentil...
Elle sourit, comme si elle pensait à quelque chose de particulièrement heureux.
ALINOR : Alors, pourquoi le fuir comme ça? Ce n'est pas logique. Expliquez-moi ce qui se passe Elektre...
ELEKTRE : Parce que c'est impensable! J'aime Carol, je pense que vous le savez déjà, mais notre amour est impossible! C'est un Jaulon, je suis une Ravlen, la haine et l'ambition séparent nos familles depuis des lustres...
ALINOR : Mais quelle sottise!
La duchesse réplique.
ALINOR : Ma famille et celle du Duc se détestaient depuis des lunes, et notre amour a survécu, du moins, un peu...
La duchesse devient très triste.
ALINOR : La différence c'est que vous, vous avez une chance Elektre! Carol vous aime alors que moi, Lorenzo n'a que haine pour moi... Si j'avais votre chance, je la saisirais...
ELEKTRE : Oh mais vous semblez ignorer à quel point les Jaulon nous détestent et vice-versa... ma mère tuerait Martin Jaulon et vice-versa s'ils n'étaient pas aussi terrorisés à l'idée de ne plus pouvoir se détester mutuellement.
ALINOR : Elektre...
La duchesse prend la main d'Elektre.
ALINOR : Carol vous aime... Et vous l'aimez, c'est ça qui compte...
ELEKTRE : Vous avez raison... j'ai été terriblement stupide, il est temps pour nous d'envoyer paître ces crétins qui nous oppressent... j'aurai besoin d'une amie sincère comme vous, accepterez-vous de m'aider?
ALINOR : Elektre... Je... Je ne crois pas que...
La duchesse prend une grande respiration puis regarde Elektre droit dans les yeux.
ALINOR : Je ne peux pas vous refuser ça... Si je peux vous aider, je vous aiderai... En fait, je trouve qu'on se ressemble et je me sens très seule... J'ai besoin d'une amie comme vous... Vous serez celle qui m'apprendra les choses de la vie...
ELEKTRE : Quelles choses de la vie?
La duchesse éclate de rire.
ALINOR : Mais voyons... le cheval! Quoi d'autre pourriez-vous m'enseigner? Je suis quand même une personne très renseignée.
ELEKTRE : Mais je dois vous avouer... je ne suis pas certaine de pouvoir clamer mon amour avec Carol... vous comprenez?
ALINOR : Bah, vous allez voir, le destin vous guidera... Bon, il se fait tard... Je commence à me sentir fatiguée, mes paupières me semblent lourdes, mes oreilles me semblent lourdes, je sens mes yeux rougir... Bref, je tombe de sommeil... Et si nous poursuivions cette discussion demain?
ELEKTRE : Bien, je suis fatiguée aussi, j'ai besoin de sommeil, cette journée a été épuisante. Venez me voir demain au cottage Ravlen, c'est là que j'habite.


À SUIVRE !!!!